Sans vraie surprise puisque l'info avait fuité dès samedi dans Le Monde, le président de la
République vient d'annoncer que la France allait désormais opérer au-dessus de la Syrie avec des moyens aériens. François Hollande a annoncé un ou plusieurs vols de reconnaissance dès demain, suivis de frappes aériennes sur les positions de Daesh.
Cette évolution intervient deux ans après l'interruption au dernier moment de raids sur le régime syrien, et un an après le début de l'opération Chammal. Il l'a justifié par le fait que la Syrie est le foyer de départ de Daesh, il n'a pas cité les opérations qui piétinent, en Irak, ou le risque encouru par le Liban, allié de la France. Ce pays a déjà subi des incursions venant de Syrie.
Le président n'a pas donné de précisions sur les bases de départ des moyens aériens, et la nature des moyens utilisés.
Ces moyens, essentiellement des Rafale de l'armée de l'air, peuvent décoller des EAU (où ils sont actuellement basés), de Jordanie (où la France aligne des Mirage 2000D et NK3) mais également de bases alliées, à Chypre ou en Turquie.