L'armée de l'air met en place de nouvelles escadres. Saint-Dizier hébergera la 4e escadre de chasse
sur Rafale (nucléaire), Cazaux, la 8e escadre de chasse sur Alpha Jet et Luxeuil, la 2e escadre de chasse (sur un unique escadron de Mirage 2000-5). La 30e escadre de chasse sera créée à Mont-de-Marsan, d'abord avec le 2/30 Normandie Niémen. Puis un deuxième escadron le rejoindra : les traditions du 1/7 Provence partiront pour les EAU, tandis que celles du 3/30 Lorraine iront à Mont-de-Marsan, sur le matériel du 1/7.
De son côté, le 1/7 actuel laissera à Saint-Dizier la place à RAF2nuc, le deuxième escadron nucléaire qui doit être opérationnel pour 2018.
Evreux disposera d'une 64e escadre composite associant Transall et Casa 235, ainsi qu'une escadre aérienne de commandement et de conduite projetable (ou EAC2P) regroupant l'actuel GTSIC.Aéro -une des unités de l'armée de l'air qui enregistre le plus de jours de découchés- et l'escadron de détection et de contrôle mobile (EDCM).
Sans surprise, la 61e escadre est mise sur pied à Orléans, sur Atlas.
Restera donc notamment à mettre sur pied une 7e escadre de chasse, trouver une solution pour les hélicos (la 67e, multi-sites ?). Et à affirmer l'identité des forces spéciales air : elles qui, finalement, pourraient bien aligner le plus gros volume de personnel opérationnel, avec le CPA10, un éventuel commando spécialisé qui attend aussi toujours un numéro, l'escadron de transport 3/61 Poitou et peut-être l'escadron 1/67 Pyrénées, puisqu'il est une capacité déclarée du COS depuis le 2 juin.
La même question se posant pour une éventuelle escadre de renseignement/reconnaissance, avec l'escadron de drones 1/33 Belfort, et l'escadron Dunkerque.
Quelques travaux de peinture sont donc à prévoir ici et là sur les fuselages des aéronefs, et quelques
tonnes de documents de représentation (cartes de visites, lettres à
en-têtes, etc) devront être remplacées.