Le COS a neutralisé ce dimanche après-midi un des chefs d'Aqmi, et deux de ses complices
présumés ont été interpellés, lors d'une opération dans la région de Kidal. Deux commandos du COS ont été blessés dans l'échange de coups de feu. Peu de détails ont percé, on peut même s'interroger sur le fait que cette nouvelle ait filtré aujourd'hui, dans un contexte médiatique un peu pénible pour le ministère.
Une fois de plus, les commandos du COS disposaient d'un renseignement impeccable.
Selon des décomptes non officiels, Wadoussène serait le 10e chef neutralisé par la France, sur un total de 13 particulièrement ciblés. Les forces spéciales peuvent être créditées de la quasi-totalité de ce bilan, qui n'a pas d'équivalent chez leurs homologues étrangers, sur des théâtres pourtant moins immenses.
Interpellé à deux reprises par le passé, Wadoussène avait été échangé contre le Français Serge Lazarevic (dont il était responsable de l'enlèvement). In petto, certains militaires expliquaient à l'époque qu'il ne resterait pas longtemps libre. Parole tenue.