Certains futurs occupants ne cachaient plus leur scepticisme à la perspective de leur installation dans
le 15e, les bugs rencontrés par les premiers à s’installer au Balardgone semblent confirmer leurs doutes.
Filles d’attentes devant les rares imprimantes, tarifs du déjeuner différenciés selon les armées d’origine, problèmes dans les télécommunications et le parc informatique, le nouveau site multiplie les ratés et les bizarreries au démarrage.
Tout n’est d’ailleurs pas forcément imputable au responsable de lieux, où les travaux se poursuivent, alors que l’occupation commence. Le site sera inauguré en octobre par le président de la République.
La restauration est un des points qui focalise les critiques, alors que les prix des produits ont connu une flambée depuis l’an dernier. Pour ceux qui paient.
Résultat, des bouchons à n’en plus finir devant les comptoirs servant les produits les moins onéreux, tandis que les comptoirs les plus chers sont fréquentés par ceux qui ne paient pas leur repas. Pour créer de la cohésion, on pourrait trouver de meilleures recettes.
L’installation semble aussi avoir connu des difficultés notables, avec des absences de connections informatiques, ou des ordinateurs hors d’état de fonctionner. Pourtant, les travaux d’infrastructure ont connu des retards, donc on ne peut pas dire que l’installation a pu prendre de court les uns et les autres.
Comme un signe de la désorganisation, certains hauts personnages ne connaissaient pas la date exacte de leur installation.
Et pour les petites mains, c’est encore pire.
Le créneau d’arrivée de la DICOD a changé plusieurs fois. Un seul élément pour rassurer ces communicants : le nom de leur service est le seul évoqué par la signalétique locale du Balardgone, rien ne parle des Sirpa. De là à ce que certains y voient un symbole…