Le groupe européen Airbus met le paquet sur le civil, mais sa présence sera plus limitée dans le
militaire, notamment dans le ciel. Le communiqué qu'il vient de diffuser évoque la présence de son Atlas, mais pas en vol. Son drone Tanan, qu'il a pourtant annoncé en vol en fin d'année dernière ne sera présent qu'à l'état de maquette, elle aussi statique.
Le Caïman devrait voler tous les jours avec un équipage industriel.
De son côté, le ministère français de la défense n'a pas encore dévoilé ses batteries, sur ce qu'il ferait ou non voler (Tigre ? Rafale ? Atlas ?), se bornant à dévoiler son stand. Pour ce qui a été dévoilé, ce dernier ne fait pas trop rêver, et ressemble surtout à un copier-coller de celui d'il y a deux ans, avec un Tigre, un Caïman (sans son SAA, pourtant récemment éprouvé au combat au Mali), un Rafale et un Mirage 2000D du CEV. Pas d'espace consacré aux drones, qui sont pourtant incontournables : peut-être la peur de faire trop la réclame de produits étrangers, ce que sont les Harfang et Skylark (d'origine israélienne) ou le Reaper (américain).
Etrange, pourtant, avec toutes ces opérations extérieures menées depuis juin 2013, qu'on n'ait pas trouvé plus de matériels à exposer, et d'histoires à raconter, ou de PME inventives à valoriser...