Le CEMAA a estimé ce matin en réponse à une question de votre serviteur que les survols de drones
étaient une "menace prise au sérieux parce que c'est une menace qui grandira".
Le général Denis Mercier a aussi relativisé les survols actuels, qui ne crééent pas un niveau de danger particulier, même s'ils doivent obliger à une réponse rapide.
Le CEMAA a expliqué que le SGDSN avait mis en place un groupe de travail planchant sur le sujet, et que l'armée de l'air planchait sur les réponses technico-opérationnelles. Le centre d'expertise drones de Salon-de-Provence va ainsi pouvoir illustrer le bien fondé de sa création récente, néanmoins, on imagine que le CEAM aura auss quelques solutions identifiées.
En son temps, l'armée de l'air avait déjà amené une réponse aux survols intempestifs des aéronefs lents, avec la spécialisation de l'escadron d'hélicoptères 3/67 Parisis et du CPA20 dans les mesures actives de sûreté aérienne.