... mais sa destination n'est pas du tout celle attendue : on aurait bien vu le groupe aéronaval (GAN)
rallier le golfe persique, et se faire une place dans l'ATO irakien, mais il resterait en Méditerranée, et cette sortie serait limitée à quelques jours seulement.
Pourtant, depuis le début des opérations françaises en Irak (9 août), le GAN est prêt, à disposition de l'état-major des armées.
Aucune explication ne vient éclairer ce choix, si ce n'est, peut-être, la volonté de faire d'abord travailler les chasseurs basés à terre, aux EAU, et, dans quelques jours, en Jordanie. Ce dispositif génèrerait un peu moins d'une dizaine de sorties de chasse par jour, soit à peu près ce que ferait le PACDG (hors nounous).
Pour l'heure, un porte-avions (américain) est déjà mobilisé au profit de l'Irak, et dans l'état actuel, peut-être préfère-t-on aussi garder le Français en réserve.
Avant le début de la crise irakienne, le GAN était prévu pour une mission dans le golfe persique, sous commandement américain, dans la lignée de ce qui avait déjà été fait en 2013-2014.