Airbus et DCNS ont annoncé ce jour l'existence d'un accord pour l'intégration d'un des drones du premier à
bord des bâtiments du deuxième. Les deux assurent avoir déjà plus que défriché le sujet, en autofinancement pour Airbus, sur son drone Tanan, dont le premier vol n'a toujours pas eu lieu, mais reste annoncé pour "la fin de l'année". DCNS, lui a travaillé en autofinancement et sur fonds publics (D2A2, payé par la DGA) pour résoudre la problématique de l'appontage.
La marine française expérimente depuis plus de trois ans un drone, le Camcopter. Déployé initialement depuis l'OPV Adroit, il a désormais le droit d'être utilisé aussi depuis la terre ferme (Ile du Levant). La marine ne cache pas son intérêt pour les drones, mais n'a pas prévu, pour l'heure, d'en acheter dans l'actuelle loi de programmation militaire (LPM).
Face à une telle situation, la seule façon d'avancer serait de procéder comme pour l'Adroit : prêter à la marine, pour labelliser le produit à l'export.