Souvent avare de photos montrant des vraies armes qui servent, l'EMA a mis le paquet sur son
Facebook, en diffusant des photos d'un Puma Pirate, peut-être bien celui qui a parlé en début de mois, à Batangafo. La légende de la photo évoque une "liaison", il faut avoir mis les pieds dans un Puma équipé ainsi pour constater que sa vocation n'est pas la liaison... Ce ne sont d'ailleurs pas des missions de liaison que les Pirate ont réalisé en RCA (2004, 2011 avec le 1er RHC) ou en Centrafrique, déjà (1997), pour ne parler que de leurs contributions les plus connues.
La configuration Pirate est née en Algérie des expérimentations au combat menées par les aviateurs Félix Brunet (pilote) et Emile Martin (mécanicien) sur un H-34 avec un mix de 20 mm et de 12,7 mm.
Aujourd'hui, le Pirate est uniquement qualifié sur Puma. Aussi bien l'armée de l'air que l'armée de terre entretiennent des compétences dans ce domaine. Plusieurs plots de ce type sont actifs en Afrique et en Océan Indien (2).
Demain la photo du Caesar qui a dessoudé un chef djihadiste en février 2013 ?
(photo EMA)
(1) il avait aussi développé un autre appareil plus lourdement armé, le Mammouth.
(2) un incroyable retard concerne la qualification, sur Cougar rénové et
Caracal, d'un nouveau modèle de canon payé par le plan de relance,
toujours pas en service, plus de quatre ans après la notification du
contrat. Par contre, il est qualifié sur Cougar de première génération,
version en train de disparaître... Un récent rapport des députés Rouillard et Fromion dénonce, pour les forces spéciales, ces retards extrêmement longs de qualification des matériels, imputables, le plus souvent, à la DGA.