La marine et ses partenaires des armées de l'air et de terre ont révisé cet après-midi leur revue du 15 août,
sans la présence du président et de ses invités. Le chrono s'est déclenché avec un petit décalage par rapport aux heures réelles.
Une dizaine d'hélicoptères des trois armées ont révisé la chorégraphie qui amènera les VIP à bord. Puis à 17h56, les canons de 76 mm du Forbin tirent les trois coups, signant le début de la parade. Une bonne partie de la force d'action navale passe ainsi devant le Charles-de-Gaulle, avec quelques navires étrangers, mais beaucoup moins qu'en 1944. A distance, on s'interroge même sur la nationalité de ces invités, relégués en queue de parade.
C'est un chasseur de mines, français, qui clot le défilé au niveau de la surface. Encore quelques renversements d'Alpha Jet de la Patrouille de France. Et c'est la fin. Paresseusement, le Super Puma de l'ETEC quitte le slot avant du Charles-de-Gaulle et retourne coucher en sécurité, derrière le grillages d'une base proche.
Le Forbin tire les trois coups, signant le début de la revue navale (Photos Jean-Marc Tanguy)
Un des navires les plus exotiques du jour, ce submersible non identifié.
Un seul EDAR pour rappeler un débarquement, cela peut sembler too much, mais en la matière, il n'y a pas abondance de biens...
Le Siroco termine sa carrière : ce sera donc vraisemblablement sa dernière revue. Sous les couleurs françaises, en tout cas.
Le Chevalier Paul, deuxième FDA, derrière le BPC Tonnerre.
Un des rares navires étrangers présents dans la grande rade. Au premier plan, une EDOP servant à la sécurisation nautique.