On ne l'apprend que ce matin : deux soldats de Sangaris ont encore été blessés dans des combats à
Batangafo, dans le nord de la Centrafrique, où des exactions avait été signalées selon l'EMA. Cette même source affirme que leurs jours ne sont pas en danger. Un troisième soldat, de la MISCA, a aussi été blessé.
Cette zone était l'objet de combats sérieux depuis lundi. L'EMA assure que des armes antichar, vraisemblablement des RPG, ont été utilisées contre ses forces.
Déjà, ce même jour, il avait fallu faire appel aux Rafale basés à N'Djamena pour ramener un calme précaire. Il a encore fallu faire appel à l'appui aérien dans la nuit du 5 au 6, après l'accrochage qui a blessé les soldats de Sangaris.
Ces combats, qui font suite à d'autres très intenses début juillet (1) démontrent bien que la Centrafrique, loin d'avoir retrouvé son calme, reste installée dans la violence.
La mission de Sangaris, qui ne devait pas durer plus de six mois, vient de commencer son neuvième mois. Les relèves des deux prochains mandats sont déjà identifiées, ce qui démontre bien que la présence de la France est partie pour durer, dans ce pays, malgré la présence des troupes africaines.
(1) ils avaient fait 11 blessés en 24 h. Ce qu'on avait appris avec beaucoup de retard.