Avant d'avoir des officiers à bord comme elle l'a prévu, la marine a embarqué une femme d'un autre genre :
une journaliste. Même s'il ne dit pas tout, c'est l'article de Nathalie Guibert, la journaliste en question, qui lève la discrétion qui avait jusque là été observée par la marine elle-même sur cette première : un embarquement de longue durée n'a jamais été offert par la marine, encore moins à une journaliste : on pouvait parler jusqu'à maintenant d'un scoop.
Seule MAM (une ministre) avait pu dépasser jusqu'à maintenant les quelques heures de plongée que la marine offre en général aux relais d'opinion.
Le SNA en question est la Perle, un des six submersibles d'attaque de la marine, basé à Toulon.
Selon la journaliste qui évoque des éléments d'ambiance assez lourds à bord, le navire a été détourné de son programme opérationnel pour apparaître dans la lucarne de TF1, le 14 juillet. Au lieu d'aller comme prévu en escale en Espagne. La marine, elle, parle d'une légère évolution de programme liée au fait que c'était le Saphir qui devait initialement aller à la rencontre de TF1. Or, ce submersible n'était plus disponible, puisque subissant des essais après un chantier technique qui a duré plus longtemps que prévu.
Les difficultés budgétaires du moment ont lancé les armées
dans une ouverture (une surrenchère diront certains) sans précédent : deux journalistes (France Info et
France 2) ont volé à bord du Rafale, la TF Auriga a ouvert ses lit
picots à un photographe qui avait fait la guerre du Golfe, et la DGSE s'y est même mis. A quand les Go Pro à bord des ATL-2 de la BSS ?