Même s'ils ont dû espacer leurs visites, les E-3F de l'armée de l'air restent impliqués dans les missions de
surveillance de l'espace aérien de l'est de l'Europe, en lien avec la crise ukrainienne. Ces avions radars ou AWACS sont incontournables pour assurer une compréhension de la situation aérienne.
Cette cadence est tombée à un vol par semaine, contre un vol tous les deux à trois jours, en début de crise.
Cette espacement est vraisemblablement lié à la contribution de forces aériennes mieux dotées, comme celle de la Grande-Bretagne, de l'OTAN, et peut-être, l'US Air Force.
Depuis le début de la crise, les E-3F ont assuré une vingtaine de missions dans cette zone. Ces appareils peuvent détecter les mobiles en vol, mais aussi les signaux dégagés par des radars adverses.
La flotte d'E-3F est actuellement réduite du fait d'un chantier de rétrofit décalé de plusieurs mois par faute des Américains. Seulement 50% de la flotte, soit deux avions, sont disponibles. Un est obligatoirement réservé pour les missions nationales.