Au moins deux structures locataires de l'école militaire vont devoir rendre des postes dans les mois à venir.
C'est le cas pour le centre de doctrine et d'emploi des forces (CDEF), qui doit participer, comme le reste de l'armée de terre, à l'effort général de réduction de la main d'oeuvre. Les deux autres autres armées alignent aussi leur propre centre à l'école militaire (CESA et CESM), ainsi que le niveau interarmées (CICDE). On ignore les éventuelles contributions de ces structures à la déflation, tout comme l'IRSEM, dont j'avoue mal connaître la production. La réalié est là, néanmoins : depuis des années, les armées entretiennent une galaxie de structures de recherche (1) qui mérite une rationalisation.
C'est aussi le cas dans la com qui a échappé, jusqu'à maintenant, à des évolutions trop violentes. La DICOD doit rendre des postes : à 166 postes actuellement, elle n'aurait plus que 143 ressortissants l'an prochain, à son arrivée au Balardgone (2). Avec une des tendances que l'on peut discerner sur le PAM : le recours à des communicants et des opérationnels purs éprouvés au terrain. C'était déjà le cas avec l'arrivée du général Bernard Barrera (actuel second). L'autre tendance semblant être le moindre recours aux civils.
(1) l'armée de l'air a par exemple un autre pôle de recherches à Salon-de-Provence.
(2) Elle constituerait donc environ la moitié de la totalité de l'effectif com' niché à Balard, soit 321 pax, civils et militaires.