en fin de nuit. A son bord, l'équipe d'enquêteurs du BEA, en charge de l'enquête technique et un lot de matériel pour leur permettre de travailler loin de toute logistique à Gossi.
Sur place, ils trouveront 120 Français, des militaires maliens, ainsi qu'une quarantaine de Néerlandais (1), chargés de sécuriser la zone de crash.
Le choix d'un avion tactique permet d'éviter la rupture de charge qui aurait été nécessaire avec un vol régulier à Bamako, et d'emporter le fret spécifique dans de meilleures conditions.
Selon l'EMA, "aucune (autre) opération" n'a dû être différée, pour pouvoir aligner le SGTIA en charge de cette sécurisation, ou encore, les moyens héliportés. Sauf, évidemment, ce qui devait être appuyé initialement, hier, par la patrouille de Mirage 2000D. Ces avions n'ont en effet que pour unique mission l'appui aérien, et ils ne sont pas envoyés au petit bonheur la chance se chercher des cibles...
(1) deux Apache néerlandais avaient déjà participé aux recherches, hier.