Seulement 708 gendarmes ont reçu dans leur vie un ordre de mutation les amenant au groupe d'intervention
de la gendarmes. Et 400 d'entre eux sont actuellement en poste au Groupe. Ces deux chiffres illustrent à la fois le caractère très restreint de la communauté créé en 1974 par Christian Prouteau, et la fidélité des gendarmes, toutes spécialités confondues, à leur unité, qui fêtait hier ses 40 ans.
Quelques gendarmes de l'unité ont été décorés. L'un d'eux pour avoir contribué à l'arrestation de criminels en Guyane. (photos JMT)
Les gendarmes de la Force de sécurité protection (FSP) présentent une scène tactique d'extraction de VIP et de leurs capacités en termes de médicalisation tactique. Du fait de leur isolement sur le terrain, ces personnels détiennent un niveau au-dessus de la moyenne. La FSP avait notamment protégé l'ambassadeur de France en Côte d'Ivoire en 2011 (et le chef de détachement commandait alors, en outre, deux sections de l'armée de terre).
Neuf cibles (les ballons) à abattre sans toucher l'otage (le gendarme au centre) : un grand classique toujours aussi impressionnant de tir coordonné.
Le GIGN avait invité pour ses 40 ans tous ses partenaires opérationnels, anciens ou actuels. Comme l'amiral Marin Gillier, ancien Alfusco, avec qui le GIGN travailla à la libération des otages du Ponant, en 2008. Ou le général Grégoire de Saint-Quentin, actuel chef du COS. Des policiers du RAID étaient également présents, ainsi que le pacha du Commando Hubert, le n°2 du CPA10, et des représentants des forces d'intervention étrangères.
Le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve a remercié les gendarmes pour leur sens du devoir, et a rappelé le sacrifice de la vie de plusieurs membres du GIGN.