Une équipe de la marine française a interpellé cinq pirates présumés à bord d'un dhow indien, ce 18
janvier en fin de matinée, apprend-on seulement aujourd'hui. Une fois n'est pas coutume, l'état-major français et celui d'Atalante ont une version (et une conception du floutage) légèrement différente.
Les deux versions se rejoignent sur le fait que l'arrestation est intervenue suite à une attaque non aboutie sur un pétrolier, le soir du 17 janvier, en océan Indien. En réaction, un P-3C de la marine japonaise -la France n'a plus les moyens de mettre des Patmar à Djibouti- a relocalisé le mothership d'où était partie l'attaque. Atalante parle aussi de la contribution d'un hélicoptère embarqué japonais du navire militaire Samidare.
Le Siroco naviguait à 200 nautiques de là : il a été rameuté pour intervenir, explique-t-on à Paris.
Le TCD, qui héberge l'état-major embarqué d'Atalante, a fait décoller son Alouette III et plusieurs embarcations ont été mises à l'eau, dont un ETRACO, modèle qui n'est utilisé que par les commandos marine.
Les cinq pirates présumés ont été arrêtés à bord du dhow susepct, qui a pu reprendre sa route avec son équipage indien.
(photos MN et Atalante)