Guillaume Faury, patron d'Airbus Helicopters a inauguré ce matin une communication fondée sur l'image,
visant à restaurer celle de sa société, après plusieurs mois marqués par des accidents dans l'offshore et le parapublic. Cet appel aux témoignages des clients vise à appuyer le message du patron d'Airbus Helicopters, qui assure que la sécurité est la priorité de son entreprise et que les fondamentaux sont bons malgré les écueils des derniers mois.
Les EC225, concernés par plusieurs accidents, ont tous repris l'air, assure-t-il en ajoutant : "cet hélicoptère a été le plus scruté au monde".
L'EC175, sensé revitaliser le milieu de gamme, est désormais certifié AESA, et l'EC145T2 doit aussi l'être cette année.
Cette dernière sera cruciale pour l'activité du groupe, avec le contrat de la décennie à ne pas perdre, en Pologne, pour 70 hélicoptères de manoeuvre. L'EC725, proposé dans ce pays, est combat proven a-t-il rappelé, rappelant son engagement en opérations (1). Il a déjà été adopté par la France, le Mexique, le Brésil, la Malaisie.
Pour le reste, les fondamentaux restent plutôt bons, malgré les réductions de commandes dans le militaire en Europe (Tigre et NH90), et une actualité donc peu propice sur le front de la sécurité.
La société a effectué en 2013 497 livraisons, contre 475 en 2012 (record : 588 en 2008). Les commandes (422 appareils) sont réparties entre 211 EC120, 61 EC135, 17 Dauphin, 5 EC175, 33 EC225/725. Airbus Helicopters revendique 11% du marché civil, et 46% du marché civil et parapublic. 72% de l'activité a été réalisée à l'export, 58% sur des livraisons neuves, et 42% sur du soutien.
(1) notamment Liban (2006), Afghanistan (2006-2012), Tchad/RCA (2006-2008), Somalie (2013), Mali (depuis 2013).