Laurent Fabius a redonné ce matin sur BFM TV le chiffre de 1.200 militaires pour évoquer le format de
l'opération française en Centrafrique qui a déjà, dans les faits, commencé, il ne suffit pour s'en convaincre que la une des journaux, et notamment du Figaro. Ce chiffre avait déjà été cité par ce blog.
Le patron du quai d'Orsay a aussi rappelé la position de son gouvernement : la France n'a pas vocation à être le gendarme de l'Afrique.
L'opération en Centrafrique est la deuxième opération majeure en Afrique en moins deux ans, depuis l'accession de François Hollande à la présidence. L'état du continent ne permet pas d'exclure que la France ait encore à intervenir dans d'autres pays. Elle consolide actuellement ses positions au Niger, en établissant un plot pour ses chasseurs, là où sont déjà basés les drones Harfang et bientôt, ses deux Reaper.
A ce stade, et malgré les moyens mis en place par la France depuis des années (via notamment le programme RECAMP et la coopération de défense), l'Afrique n'est toujours pas en mesure d'assurer seule les opérations sur le continent.