Plus de monde sur le pont Alexandre III, et la totalité des autorités de l'Etat et de la Défense aux Invalides :
la République a honoré les deux volontaires morts à Bangui la semaine dernière, ce matin, à Paris. La longueur du Pont Alexandre III était couverte ce matin, pour le passage des dépouilles, précédées par les familles d'Antoine Le Quinio et Nicolas Vokaer. L'évidence est là, plus de militaires sont venus, de tous grades, mais particulièrement, des officiers, jusqu'alors souvent les grands absents. L'amiral Marin Gillier (DCSD) est venu en voisin tout comme l'ancien chef de la brigade Serval, le général Barrera.
Les habitués du pont sont aussi là : marins, pompiers, gendarmes.
Des paras du 8e RPIMa sont aussi présents, avec plusieurs autres générations de paras colos, qui ont répondu à l'appel de l'UNP.
Dans la grande cour des Invalides, les présidents de l'assemblée nationale, Claude Bartelonne, et du Sénat, Jean-Pierre Bel, cotoient une demi douzaine de ministres (Taubira, Duflot, Le Drian, Vallaud-Belkcaem). Même l'ancien premier ministre, François Fillon a intégré le carré.
Plusieurs anciens chefs du 8e RPIMa sont là aussi, comme les généraux Bosser (DPSD) et Brousse (EMAT). Les trois CEMA, le DGGN et le DGA sont aussi présents, face au président de la République.
Les deux Volontaires ont été faits chevaliers de la Légion d'Honneur. Le chef des armées est resté appuyé sur leur cercueil, une seconde. Avant de s'incliner.
Il sera resté ensuite en privé une quarantaine de minutes avec les familles et les frères d'armes des deux paras.