Photo prise samedi soir du Puma Resco du Pyrénées déclenché pour les recherches. Sur les
marchepieds de la soute, on discerne les pieds des ploufs (plongeurs-sauveteurs) qui observent les flots. De janvier à juin 2013, cette version du Puma a été utilisée loin de la mer, au Mali, pour le sauvetage au combat.Les recherches qui ont duré de la fin de l'après-midi à bien après le coucher du soleil ont mobilisé un appareil de gendarmerie et un hélicoptère EC145 de la sécurité civile en journée, ainsi qu'un Puma SAR de l'armée de l'air. Cet appareil, armé 24 heures sur 24 par l'escadron d'hélicoptères 1/67 Pyrénées, est équipé pour la recherche de naufragés de nuit (1).
L'heure de vol d'un EC145 est estimée à plus de 3.000 euros, celle de Puma, plus du double.
En France, les sauvetages restent, malgré les abus, gratuits pour l'usager, le service étant financé par les budgets de la Défense et de l'Intérieur.
En 2012, 135 fausses alertes ont été recensées selon la préfecture maritime de Brest, générant à chaque fois des opérations de secours en pure perte. Rien que depuis le 1er juillet 2013, les secours ont été déclenchés à 10 reprises sur des tirs de fusées de détresse non justifiés.
(1) l'unité, dont la première mission est le sauvetage au combat, a aussi servi en Afghanistan de 2006 à 2013, ainsi que lors de missions de sauvetage en France même.