Souvent les premiers en place, les logisticiens du combat sont aussi les premiers qu'on oublie de citer. Leur importance est néanmoins primordiale, car sans eux, rien ne se fait. Exemple, les personnels de l'armée de l'air qui ont été injectés très tôt à Bamako pour armer la mission d'escale, et qui permettent le déchargement des avions gros et petits et se chargent de l'aiguillage du fret vers le nord, en ATA/ATT, ou par convois routiers. Autre exemple, avec les personnels du GAAO, une entité de l'armée de l'air dépendant du CSFA et qui se charge de l'appui aux opérations : merlons, astroarches, bitume, bastions walls, ils se chargent de permettre le déploiement des aéronefs dans les meilleures conditions de sécurité.
Dernière population, les SIC-men, spécialistes des réseaux sans lesquels une opération qui se déroule à des milliers de kilomètres de Paris ne pourrait pas tenir longtemps. Ces réseaux sont aussi essentiels pour permettre les "chats" et visioconférences, le transfert d'imagerie, que le transfert de données logistiques qui permettent à Serval de pour l'instant continuer à marcher sur ses quatre pattes.
Exemple non exclusif, pour développer le drone Harfang, il a fallu faire appel à toutes ces compétences : fabriquer de toutes pièces un taxiway, dresser un hangar déployable, raccorder des SIC, et trouver les bons tuyaux pour que la recopie puisse être accessible dans trois pays différents.
(rappel : un sondage dans la colonne ci-contre)