Des Go Pro ont été officiellement intégrées dans les cockpits de chasseurs français, à partir du 5 février, dans le cadre de l'opération Serval. Cette capture d'images devenait essentielle, alors même
qu'il est assez difficile de placer un caméraman dans un Rafale
monoplace.
C'est présenté comme une grande première dans l'armée de l'air, mais c'est déjà courant dans l'aviation américaine par exemple. Ou dans l'aéronavale française. Des "paluches" (minis-caméras) volent déjà occasionnellement, la baisse de prix avec les Go-Pro permet de les multiplier, voire, peut-être à terme, de les généraliser comme un élément de recueil, et de sécurité des vols.
C'est assez connu, des caméras persos avaient déjà filmé quelques vols à basse altitude, faisant la joie des internautes, et parfois, le mécontentement des organismes chargés d'appliquer les règles de sécurité des vols. La BBC avait aussi tenté de placer un imageur pirate sur un chasseur français, pendant Harmattan.
Ce blog avait aussi en son temps expliqué comment la prolifération des micro-caméras personnelles chez les soldats, en Afghanistan, avaient contrarié Paris.
Cette validation ne fait donc qu'officialiser un phénomène très ancien.
L'EMA avait multiplié les Go-Pro sur les VAB et les fantassins, sur le théâtre afghan. Il s'agissait alors tout autant de ramener de l'imagerie pour illustrer les missions des troupes français, que de collecter de l'image-preuve.