Des gendarmes sont déployés au Mali. Leur volume est significatif, pour renforcer la sécurité de l'ambassade et de l'ambassadeur de France, qui dans le contexte, peuvent faire l'objet d'attaques (1). La surveillance des extérieurs est fournie par l'EGM 24/1, déjà déployé en Afghanistan et à Bagdad, tandis que la force de sécurité de protection du GIGN se charge de la protection rapprochée du diplomate.
Signe de la réactivité, le GIGN avait déjà, fin décembre, envoyé un échelon sécuriser l'ambassade de Bangui. C'est de là que sont arrivés les précurseurs parvenus à la mi-janvier à Bamako, avant d'être rejoints par une équipe partie elle de France.
On peut imaginer qu'au vu du risque terroriste du moment, le GIGN est également prêt à renforcer d'autres ambassades dans la région, si le Quai d'Orsay ou les évènements le demandent.
Les seuls gendarmes qui pourraient être formellement impliqués dans l'opération Serval sont des prévôts. On ignore si à ce stade c'est déjà le cas. D'autant que la prévôté est actuellement, à la demande de la DGGN, en pleine refonte.
(1) une ambassade sahélienne avait été, rappelons-le, ciblée à l'explosif.