Selon des témoignages convergents, l'exercice de consultation de la base lancée par le ministre de la défense a du mal à décoller. En quantité et en qualité. S'inspirant de ce que existe déjà aux Etats-Unis, JYLD a lancé une plate-forme sur l'intradef devant permettre aux ressortissants de la défense, civils et militaires, de transmettre leurs propositions sur le Livre blanc, dont l'écriture va battre, semble-t-il, un record de rapidité d'écriture.
Peut-être conscients de ce pipage de dés, les ressortissants sont donc restés au chaud, comme leurs chefs l'avaient fait lors d'un séminaire à Brest lundi et mardi.
Moins d'une centaine de contributions -on évoque le chiffre de 70 environ- ont été enregistrées en une semaine. C'est peut-être beaucoup pour des catégories de personnel rarement consultées, mais dans l'absolu, c'est un constat d'échec. D'autant plus que la plupart des sujets serait quasiment tous concentrés sur un sujet unique : les ressources humaines.
Si l'on compte tout -les additifs aux contributions initiales-, on atteindrait environ les 300. Soit un ressortissant sur 1000. Et pourtant, tous les organes de com' interne que compte le ministère -et il y en a...- ont été mobilisés en urgence sur le front de cette opération inédite.
Un message qu'on peut comprendre de différentes façons. Résignation, ou conscience que, de toute façon, le livre est déjà écrit ?