Nouvelle illustration du resserrement entre les marines française et britannique, les échanges de personnels approcheraient désormais les 50, de chaque côté de la Manche. De simples officiers de liaison, ces officiers sont désormais devenus des officiers fonctionnels, remplaçant, en tout cas côté français, les personnels français en charge. Un Britannique est ainsi actuellement affecté à l'EMM à Stratpol (stratégie-politique) tandis qu'un autre oeuvre à la DRH.
FRMARFOR et le porte-avions Charles-de-Gaulle en détiennent également, dans des rôles plus opérationnels encore.
Sur le plan de l'activité elle-même, les deux marines (pays) ont aussi coopéré à la sécurité des J.O cet été. L'aéronavale française irait aussi régulièrement écouter les nords écossais -comme elle le faisait régulièrement d'ailleurs, à l'époque glorieuse des deux blocs- : depuis qu'elle n'a plus de Patmar, la Grande-Bretagne doit quand même faire sortir des SNLE de leur tanière.
En matière d'entraînement, le moment fort commencera dans quelques jours, avec Corsica Lion, qui se déroulera, comme son nom l'indique (1), autour de la Corse avec deux groupes navals, aéronaval d'une part et amphibie d'autre part, mêlant autour du Mistral et du PACDG les navires des deux pays. La première étape vers un groupe aéronaval franco-britannique.
(1) c'est le croisement de l'ercice Cougar (britannique) et de Péan (français).