Jean-Yves Le Drian a pris la parole ce soir sur TF1. Il a rappelé qu'un des cinq blessés restait dans un état très grave, et qu'il sera rapatrié, tandis que les quatre autres resteront soignés à KAIA. C'est donc problablement un Falcon, et non un C-135 comme je le pensais ce midi, qui est allé le chercher.
Selon le mindef, il n'a pas cependant de pronostic vital engagé.
JYLD doit rencontrer demain ces blessés, ainsi que le général Allen, pour faire vraisemblablement un nouveau point sur la façon d'assurer la sécurité de nos soldats (1).
La cérémonie d'hommage national aurait lieu jeudi, a priori aux Invalides.
A cette heure, l'identité des quatre tués d'aujourd'hui n'est toujours pas connue, pas plus que la répartition des unités. Tout comme celle des blessés (2).
(1) En 11 mois, c'est la troisième fois que la France subit des pertes importantes : 5 morts à Joybar (juillet 2011), 5 à Gwan (janvier 2012), et à chaque fois, l'armée française a pris de nouvelles précautions. En pure perte, puisque ces mesures n'auront pas suffi à assurer la sécurité. En outre, le terrain laissé à l'insurgé lui aura permis de se rapprocher de nos propres bases.
(2) Selon Daniel Diez, maire adjoint de Suippes, interrogé par BFMTV, deux EVAT du 40e RA font partie des tués. Mais le ministère affirme, à 20h43 qu'il s'agit d'un adjudant-chef du GIACM, tandis que les autres sont du 40e RA : un maréchal des logis-chef, un maréchal des logis, et un caporal. Même pour des forces spéciales, la communication n'aura jamais été aussi partielle.