Graphique produit hier par la Défense au point presse. Les témoignages des victimes de Louvois évoquent pourtant la persistance, voire l'aggravation des problèmes. Confrontation des arguments, demain (photo : Jean-Marc Tanguy).
Face à l'administration de la Défense, un peu aux abois, les victimes de Louvois manifestent demain après avoir mobilisé, déjà, des minutes d'antennes de TV et des lignes de journaux. Signe évident de l'ambiance d'inquiétude qui règne de l'autre côté des murs, rue Saint-Dominique, on évoquait hier midi la possibilité d'une "rencontre" du cabinet du ministre avec une délégation d'une "éventuelle" manifestation, samedi (1).
Comme si, finalement, la manifestation prévue à partir de 10 heures, devant le ministère -une première, pour des familles de militaires- n'allait pas avoir lieu.
Les discussions sur le groupe Facebook du collectif de victimes laissent bien entendre que la manifestation se tiendra comme prévu.
L'erreur initiale commise à Paris par l'administration est d'avoir sous-estimé le souci. Les déclarations bien trop tardives du ministre, demandant à mettre tous les moyens disponibles, ont constitué, pour bien des victimes, une provocation supplémentaire.
La question qui reste à trancher étant, demain : la contestation, combien de bataillons ?
(1) dans ce cas pourquoi ne pas avoir rencontré cette délégation depuis que le collectif existe ?