Par les temps qui courent, tout ce qui peut ressembler à du gras est impitoyablement traqué, en France, mais aussi sur les théâtres (1). On avait donc étudié la possibilité de transférer le mess de Nijrab (qui vient d'être réhabilité) au privé, ce qui aurait épargné quelques postes de militaires. Néanmoins, la modestie du gain attendu -huit militaires concernés-, et le positionnement de Nijrab au coeur de la Kapisa, donc des tirs, ont emporté la décision : l'armée va continuer à alimenter elle-même les militaires de la TFLF.
Les situations sont très variées, en Afghanistan, mais c'est plutôt le privé qui prédomine, à Kandahar, Warehouse, KAIA et Tora. Sodexho ou Supreme font partie des prestataires.
A noter, la situation plus extrême des COP, dans lesquels les militaires français (des OMLT pour la plupart) se confectionnaient eux-mêmes leur pitance avec rations et quelques fonds venant améliorer l'ordinaire.
(1) Exemple extrême, mais réel, les bibliothèques tenues par des lieutenants-colonels appartiennent au passé.