En ces temps où l'armée déserte ses places fortes et ses bases, l'exemple de l'ancienne base aérienne de Nîmes mérite un coup de projecteur. Désormais occupée par une école de police, trois de ses places ont été baptisées en l'honneur de trois anciens fusiliers commandos, dont deux sont morts au Liban. Une façon concrète de faire vivre la mémoire des lieux,qui hébergeait, auparavant, l'école de formation des fusiliers-commandos de l'air (désormais à Dijon).