Un plafond a été crevé fin mai par l'ALAT avec l'engagement d'un peu plus de 90 machines dans le cycle opérationnel. Ce niveau, qui peut sembler assez étonnant de prime abord, est lié au surcroît d'activité lié à la Libye (18 machines) et de la contribution, plus circonscrite dans le temps, au sommet du G8 (d'un volume identique).
Actuellement ce sont donc quelque 70 machines qui sont mobilisées pour les opex, mais également dans le cadre des astreintes gouvernementales (Saterre, GIH, etc).
La dernière couche du mille-feuilles est constituée par le détachement Hephaïstos (détachement d'intervention héliporté contre les incendies), constitué, a priori de deux HM et d'une Gazelle. Le démontage du dispositif en Côte d'Ivoire -une dizaine de voilure tournantes- devrait ramener l'engagement à des niveaux plus raisonnables.
La source d'inquiétude perdurant sur les populations des mécaniciens, tant au sol qu'en vol. Les mécaniciens navigants seraient les plus touchés avec quatre à six mois d'absence par an depuis trois ans.