Ce sont les aviateurs les plus au sud du dispositif de l'opération Harmattan. En face des côte libyennes, les commandos du CPA30 et les navigants du 1.67 Pyrénées arment le plot resco basé sur le Charles-de-Gaulle. Interrogé par Olivier Fourt, le chef de dispositif du CPA30 révèle que ses équipes ont failli décoller pour la Libye pour aller extraire l'équipage du F-15E américain abattu en Libye le mois dernier.
Le PACDG venait juste d'arriver dans la zone idoine, mais, comme en 1999 pour le F-117 (les Super Frelon de la marine avaient même décollé pour la Serbie...), ce sont des Marines qui ont oeuvré, récupérant un des navigants avec un convertible MV-22.
Sans surprise, l'officier commando dit également tout le bien qu'il pense du Caracal -"il se faufile partout..."-, un appareil conçu, à l'orgine, pour cette seule mission de récupération au combat, une fois constatée les limitations du Puma Resco (1).
Traumatisée par la capture d'un équipage en Bosnie, l'armée de l'air avait enfin investi dans le domaine. Paradoxe apparent (qui peut le plus peut le moins), ces hélicoptères de l'armée de l'air auront acquis l'essentiel de leur bilan -notamment en Afghanistan- dans des missions tactiques de récupération de personnel isolé (PR), comme ce fut le cas encore avec l'extraction d'un équipage de Tigre crashé en Surobi, deux ans après avoir récupéré un équipage d'un AB212 italien, ou encore, l'infiltration de renforts, et l'évacuation de blessés, le 18 août 2008.
(1) engagé en Italie, au début de la Resco dans l'armée de l'ait (1994-1997), cet appareil avait les pattes trop courtes, et une capacité d'emport trop jsute.