Le train d'atterrissage du SEM n°24 s'est effacé à l'issue de son appontage sur le Charles-de-Gaulle, hier, signale mon confrère Vincent Groizeleau. Le pilote en est sorti indemne, selon Mer et Marine : par chance, l'incident a eu lieu après la prise de brins, et alors que l'appareil était à l'arrêt. On imagine le résultat si cela s'était déroulé quelques micro-secondes avant.
823 appontages avaient été réalisés, apparemment sans problème, jusqu'à celui d'hier.
Outre la perte d'un Rafale, sur un problème de carburant, le groupe aérien embarqué avait connu, avec un de ses SEM, un problème hydraulique, contraignant l'appareil à se poser à Kandahar et à y rester une dizaine de jours, début décembre. J'ai raconté la réparation homérique de cet appareil dans un précédent numéro du Marin.
Par ailleurs, un Rafale de la 12F avait dû, lors d'une mission, effectuer un poser non prévu à Oman, quelques jours après.