A la sortie d'une réunion avec la conseillère sociale d'Alain Juppé sur le dossier des TSEF, cet après-midi, voici les précisions qui viennent de nous être apportées par Jacques Roudière, le DRH du ministère.
D'abord, le dossier doit être formellement validé par Matignon, pour pouvoir reclasser 800 des 4.000 TSEF en catégorie A, en 2011, et encore 400 en 2012. Ce sont les résultats acquis nous, dit-on, après l'implication d'Alain Juppé sur le dossier, en décembre.
Il faudra néanmoins attendre "le mois de mars" avant de passer au concret, le temps de réécrire la littérature administrative, puisque "le texte a évolué".
Ces reclassements interviendraient sur la base d'un entretien, chaque candidat défendant son dossier.
Bien que les organisations syndicales soient loin d'être du même avis, le DRH-MD assure pouvoir "arriver à requalifier" toute la population éligible des TSEF "en trois ans" (1). Mais reconnaît aussi "ne pas avoir de garantie écrite" au-delà des 1.200 cas évoqués pour 2011-2012. Ce qui focalise, de fait, une partie de la gourme de la population TSEF.
L'autre problème étant aussi que les TSEF, en général plutôt qualifiés (BAC+3), se verraient rétrogradés d'un statut B+ -de facto, celui des TSEF- à un statut B classique, celui des TMD (techniciens du ministère de la défense). Le temps, peut-être, donc, d'être promu : difficile à comprendre, en effet.
800 TSEF avaient déjà été requalifiés en catégorie A, entre 2006 et 2008, par concours.
(1) pas les 4.000 de la population actuelle, mais la moitié : car sur le premier chiffre, 800 sont "détachés" dans les collectivités locales -donc pas concernés d'après la DRH-MD, 400 autres, en majorité des informaticiens, préfèreraient conserver leur statut actuel, doté de primes, 400 autres, pour des raisons de pension, et autres, enfin, prendront leur retraite dans l'intervalle.