La séquence qui a mené à la panne sèche d'un Rafale Marine, conduisant à sa perte, dimanche, semble désormais bien comprise, même si ses différents stades et le facteur déclenchant n'ont pas encore été communiqués.
Pour preuve, la reprise des vols, dès mercredi, dans la marine. Mais pas seulement. La volonté de "bien comprendre" inclut un large examen de tous les acteurs, qui dépasse la simple stigmatisation du pilote. Tous les acteurs en première ligne, sur le porte-avions, vont ainsi devoir se pencher sur leur part de responsabilité dans la séquence fatale.
"Personne d'autre n'aurait fait mieux que ce pilote" (1) assure-t-on. Un "ancien" dont le problème en vol, dimanche, aura eu pour mérite de faire évoluer la séquence de gestion de panne. Désormais, la gestion serait "différente", et ne conduirait vraisemblablement plus à la perte d'un avion.
(1) un sentiment qui semble ancré parmi les chasseurs marine.
N.B : pour être complet sur ce dossier, signalons que 16 Rafale différents ont volé depuis dimanche sans la moindre difficulté. Et que de dimanche dernier à dimanche prochain, 29 sorties de Rafale ont été réalisées ou sont planifiées en France, notamment dans le cadre de la permanence opérationnelle.