A quelques jours d'un sommet franco-britanique, le document sur la revue de défense et de sécurité, dévoilé aujourd'hui, consacre 40 lignes à la coopération bilatérale entre nos deux pays.
Entre autres précisions, la Grande-Bretagne annonce vouloir développer "l'interopérabilité, le partage d'information et la coopération dans le domaine de la log", dans l'optique de forces interarmées de réaction rapide (1). Des doctrines interarmées communes et des programmes d'entraînement pourront aussi être développées dans le domaine des RESEVAC, ou la lutte contre les IED. La Grande-Bretagne dit aussi vouloir "augmenter significativement" l'investissement dans les drones.
L'envie d'un soutien commun sur l'A400M est confirmé.
Par contre, d'autres sujets de coopérations, dans l'air du temps ces dernières semaines, n'ont pas le droit à une ligne : peut-être sont ils réservés au prochain sommet.
Entre autres, on pense aux navires logistiques, au partage du service de ravitaillement en vol -qui ne pourra être qu'un complément, côté français, vu le caractère stratégique de son emploi...-, à la génération future de chasseurs de mines, ou à la patrouille maritime. Sur ce dernier points, la Grande-Bretagne reste, apparemment, cantonnée à des alternatives de surface.
(1) C'est déjà le cas, faut-il le noter, dans le domaine aérien : lors des NRF (Nato Response Force) successives, Français et Britanniques se sont arrangés pour combler les trous dans la raquette de l'autre. Et la France apportera un soutien, encore non précisé, à la sécurisation des J.O de Londres en 2012.