Le PACDG avec ses deux FAA, Forbin et Chevalier Paul, en 2010 (crédit : MT Falempin / MN).
Prendre au plus court pour rallier le coeur d'Agapanthe : le slot afghan. C'est vraisemblablement le choix qui va mener la course du groupe aéronaval français (GAN). Ce dernier ne devrait se reformer totalement qu'après le passage de Suez, car il progresse pour l'instant en échelon refusé. La frégate Tourville et le pétrolier Meuse progressent en tête. Par principe, la position des SNA ne fait pas l'objet de grande communication. La frégate Forbin est encore à Toulon, vraisemblablement jusqu'à lundi ou mardi, et constituera le chien de berger du PACDG, qui lui, restera quelques heures dans les Zonex pour récupérer ses avions et requalifier tout le monde à l'appontage.
Pour des raisons assez évidentes, le porte-avions devrait maintenir ses interactions prévues avec l'Italie et la Grèce, tout en réduisant un peu la voilure sur le temps consacré. Des développements, sous la forme d'exercices, seront peut-être plus faciles sur le chemin du retour.
Car, en filant bien, le PACDG pourrait être, finalement, dans les parages de l'Afghanistan dans le slot initial. Même si sa campagne aérienne pourrait être amputée de quelques jours d'opérations.
Le contrat moyen d'un porte-avions américain consiste en général en 40 jours. La marine avait prévu de pouvoir faire plus -43 jours-, ce sera donc, peut-être, au final, légèrement moins, en dessous de 40 jours-référence.
D'ores et déjà, cet Agapanthe se caractérise comme étant la campagne des tours de force, avec une réparation réalisée dans des délais extrêmement réduits. Le meilleur des démentis, et la marine l'a bien compris, à la scoumoune médiatique qui poursuit le PACDG.