Alors que la tendance était alors à la dissolution de bases aériennes, et que le mouvement va encore s'amplifier (1), la dernière créée, la base aérienne 104 d'Al Dhafra poursuit sa croissance d'effectifs. Ces derniers ont franchi la centaine pendant l'été -117 au 19 août- et devraient encore croître jusqu'à l'arrivée effective de trois Rafale, à la mi-octobre (2). La cohabitation de deux types d'appareils devant vraisemblablement faire cohabiter deux populations distinctes de maintenanciers, de stocks de pièces de rechanges, etc.
Les effectifs finaux devraient donc s'établir entre 150 et 200, si l'on se réfère à un autre référentiel assez proche, celui du DETCHASSE de Kandahar.
Globalement, les effectifs de l'armée de l'air en déploiement outremer ont légèrement régressé depuis la fin mars (3.435 contre 3.514), tout comme le nombre de chasseurs (22 contre 27, du fait de la fin de l'opération Air Baltic en Lituanie, et de la perte d'un Mirage au Tchad), d'avions de transport (20 contre 21). Par contre, le nombre d'hélicoptères reste stable (27), et l'armée de l'air a récupéré un troisième drone pour ses opérations en Afghanistan.
(1) il reste, entre autres, à dissoudre les bases aériennes de Reims, Cambrai, Metz, Lamantin (Martinique) et de Tahiti. A moins que les efforts actuellement demandés à l'armée de l'air n'obligent à rallonger la liste.
(2) un exercice Iroquois de projection de force doit s'y dérouler, du 3 au 6 octobre, avec quatre Rafale F3 et deux ravitailleurs C-135FR.