Après un colloque rien que pour eux, la semaine dernière, les engins pilotés à distance (EPAD, rien à voir avec La Défense) poursuivent leur insolente progression dans les centres de décisions puisqu'une réunion technique interministérielle, sur l'usage interministériel des drones, est planifiée dans quelques jours.
Le drone est sans doute un des systèmes d'armes actuels les plus duaux puisqu'un vol peut aussi bien profiter à l'action de l'état en mer (AEM), au monitoring des feux de forêt, et même, à des opérations de police, administrative ou judiciaire. Pour peu, évidemment, qu'on travaille à faire évoluer la législation.
Evidemment, l'argument du coût des opérations est un vrai argument, particulièrement si ce dernier est bas. Le coût de l'heure de vol d'un FR102, par exemple, s'établit à 250 euros, revendique son fabriquant, Flying Robots, très en deça de la facture affichée par les systèmes actuels. Et très en deça des 1.000 euros que l'armée de terre souhaite payer pour l'heure de vol de son futur SDT.