Le Faucon de poche, comme certains l'appellent, est utilisé pour la formation et les missions de liaison. (crédit : Jean-Marc Tanguy)
Le Falcon 10 Mer n°129, propriété de notre aéronavale, était exposé hier entre ses grands frères, un Falcon 2000 et un Falcon 7X dans le grand hangar de Dassault Falcon Services (DFS). L'industriel accueillait les 50 ans de présence de l'aviation d'affaires sur la plateforme historique du Bourget, à l'initiative de l'association des acteurs européens du secteur, l'EBAA.
DFS effectue la maintenance de nombreux Falcon au Bourget, comme c'était encore le cas, hier soir, dans les ateliers du Bourget, encore à 21 heures...
Le gouvernement français exploite un Falcon 7X (et en attend un deuxième), ainsi que quatre Falcon 50 (un doit être modifié prochainement en Falcon 50M de surveillance) et deux Falcon 900, pour les missions de liaisons gouvernementales et de d'évacuation sanitaire (une par semaine en moyenne). C'est l'armée de l'air qui arme ces avions, avec les équipages de l'ETEC de Villacoublay.
L'aéronavale utilise pour sa part quatre Falcon 50M (surveillance maritime) à Lann-Bihoué, au sein de la 24F, cinq Gardian (idem), déployés en Polynésie et Nouvelle-Calédonie, et six Falcon 10 Mer, basés à Landivisiau.
Une poignée de Mystère XX restent utilisés par le centre d'essais en vol (CEV) de la DGA.