Pas de perte en vue à La Réunion. Alors que l'armée de l'Air va devoir réduire la voilure, dans les mois qui viennent, sur l'ile (fermeture de la base aérienne), la marine maintient, elle, globalement, ses moyens, malgré une évolution du portage.
C'est, entre autres, ce qu'a garanti le chef d'état-major de la marine (CEMM), lors d'un déplacement de trois jours, cette semaine. Les deux P400, La Boudeuse et La Rieuse, promis à désarmement, seront remplacés, vraisemblablement, par des avisos dont le changement de standing était en partie annoncé par le Livre Blanc. D'aucuns verront dans le dernier projet de corvette de DCNS le moyen dont aurait besoin la marine, dans ces eaux, mais faute de budget, il faudra sans doute faire sans.
Même si cela n'est pas forcément connu, La Réunion et son Port les Galets constituent la troisième base navale de France, avec 700 marins. Les moyens navals concernent deux P400 et deux frégates de surveillance.
La présence de l'armée de l'Air, dont nous vous parlions en début de post, perdra à la fois le statut de base aérienne, et les deux hélicoptères Fennec, remplacés par un EC145 de la gendarmerie. Un appareil de ce type est déjà mis en place dans l'île.