Un capitaine du 2e REP a écrit ici un beau texte à la mémoire de son para tombé jeudi. C'est sans doute une des plus belles épitaphes que j'ai pu lire à la mémoire d'un soldat, mais mon expérience du domaine est, il est vrai, somme toute assez limitée.
Il contient beaucoup, du travail difficile de ses gars à l'absence totale d'écho de ce même travail, en France. Un autre officier de l'armée de terre, CIDiste, faisait à peu près le même constat, dans Le Monde, il y a quelque semaines. On peut penser que "les fils et filles de France", comme les nomme un de leurs meilleurs défenseurs, méritent mieux, dans la couverture de leurs missions en Afghanistan. Particulièrement après que le nouveau CEMA a annoncé, le premier jour de son mandat, vouloir faciliter le travail de la presse.
(pour qu'il n'y ait pas le moindre doute : capitaine, les journalistes seraient plus nombreux en vallée de sud-Tagab s'ils avaient possibilité d'y travailler).