Les effectifs de la gendarmerie vont passer sous le cap des 100.000 militaires, dans les mois qui viennent. Cette année, la gendarmerie perdra 1.354 postes, et des prévisions qu'on peut qualifier de sérieuses évoquent une saignée encore plus importante en 2011, avec 3.500 postes supprimés. Ce chiffre n'étant aujourd'hui qu'un objectif, et pas forcément la réalité budgétaire (ou politique) qui prévaudra, d'ici l'automne.
On sait que le secteur souffrant le plus sera celui de la gendarmerie mobile, qui commence déjà, à l'été, à perdre ses premières unités. A Satory, le ministre de l'Intérieur, Brice Hortefeux, a redit récemment sa volonté de ne pas privilégier une composante de sécurité intérieure sur une autre, et vouloir, en tout état de cause, que gendarmerie et police accentuent et accélèrent leur coopération.
Les prévisions d'intégration de personnels restent cependant très soutenues, avec le recrutement de 1.200 sous-officiers, et 3.000 gendarmes adjoints volontaires (GAV).
Le président de la République doit recevoir demain midi les principaux responsables de la gendarmerie, après avoir accueilli, mercredi, les responsables syndicaux de la police.