Le choix du chef d'état-major particulier (CEMP), poste stratégique attaché au président de la république s'est encore affiné. Il ne reste plus que deux candidats en lice, sur les quatre potentiels qui ont été "castés" courant février par le secrétariat général de l'Elysée. On trouve au moins un cavalier dans cette short-list, le général Pierre de Villiers. Cet officier possède, entre autres, une expérience afghane récente -il fut le patron du RC-C en 2006-2007, inaugurant la politique de la "tache d'huile", des shuras et des actions civilo-militaires-, bref, autant de mots et réalités qui ont fait école depuis. Il a également effectué deux séjours -dont celui en cours- au cabinet militaire de Matignon. Âgé de 53 ans, il a en outre sa jeunesse pour lui ; l'amiral Edouard Guillaud, lui, sera intronisé la semaine dernière pour un mandat de CEMA qui peut le porter, au moins, jusqu'en 2014.
Un ultime casting pour le poste de CEMP pourrait avoir lieu mardi, c'est-à-dire la veille même du départ d'Edouard Guillaud de l'Elysée pour son nouveau bureau boulevard Saint-Germain.
On le sait, ce choix stratégique aura aussi un impact dans toute la hiérarchie. Car, avec un autre poste à honorer à court terme -major général de l'EMA par exemple-, et d'autres successions attendues en cadence, c'est un vaste mouvement qui va s'enclencher, dans les jours à venir.