... Mais de l'autre, celui, qui va, en 1815, décider de l'avenir de Napoléon 1er. Nicolas Pilliet propose d'en reprendre pour 37 ans, avec le même et sa descendance, grâce à l'intervention (la désobéissance, en fait) d'un général, Gérard, qui va changer le cours de la bataille. Et donc, de tout le reste. Plus de Saint-Hélène, plus de restauration et une fin somme toute logique avec l'histoire : l'uchronie, l'imagination de l'auteur, qui a fait de l'Empire une des ses passions, fait le reste dans un récit passionnant de 486 pages (1). Avec, comme dans tous les bons romans, un assassinat, une éminence grise, des complots, et juste ce qu'il faut de présence féminine.
A réserver, en, particulier, à ceux qui ont été traumatisés par leurs cours d'histoire, à l'école.
Le + du Mamouth :
Nicolas Pilliet a en quelque sorte donné son corps à l'histoire et à la défense, puisqu'il anime également les cercles Strategia, dont la prochaine édition (14 janvier) sera consacrée à un thème de forte actualité, sur les "exportations de savoir-faire", avec Jean-Louis Rotrubin (DCI). Avant d'embrayer sur un colloque consacrée à l'actualité opérationnelle de l'armée de Terre, début février, qui s'annonce particulièrement riche.
(1) L'histoire est un mensonge que personne ne conteste, Unicomm.