Les premiers compte-rendus effectués ce matin par un pilote de Rafale français font état d'une supériorité du chasseur français sur le Typhoon de la RAF, lors de confrontations réalisées ces dernières semaines, aux EAU. La première confrontation engageant quatre Rafale contre quatre Typhoon s'est terminé par un 4-0 en faveur des Français. Malgré, explique-t-on, l'emport d'un armement air-air fictivement dégradé. Après avoir un peu dégradé encore l'armement, le Rafale l'a encore emporté, 3-1.
Le Rafale a été confronté au F22 lors d'un vol, mais dans un cadre limité au combat air-air à vue. Il n'aurait été dans le collimateur du chasseur américain qu'à une reprise, explique t-on aussi.
Le Rafale, on l'a bien compris, a donc largement amélioré sa notoriété, notamment auprès des pilotes émiriens. Il ainsi à plusieurs reprises montré sa supériorité dans tout le spectre missionnel, en détectant des sites de missiles sol-air qui n'avaient pas été mis à jour par des F-16CJ américains. Par ailleurs, l'optronique secteur frontal (OSF) a aussi permis des détections et identifications jusqu'à 40 kilomètres, un atout qui évite à l'avion de s'exposer, pour identification visuelle, à 3-4 kilomètres, ce qui est nécessaire pour la plupart des autres types d'avions.
De même, en l'espace d'une minute, un Rafale a tiré six AASM sur autant d'objectifs, à des portées de plusieurs dizaines de kilomètres, tout en tirant également trois missiles air-air Mica. En place arrière, ce jour-là, un pilote émirien...