C'est la réalité afghane : tout le monde paie. Mais chacun ne procède pas pareil dans l'utilisation de son argent, même si l'idée générale de manoeuvre est la même: gagner la confiance des autochtones. La France paie, mais, a assuré l'EMA, "pour des actions civilo-militaires, au profit de la population". On peut payer pour forer un puits (voire le faire creuser par le génie militaire), rénover une mosquée, une école. Financer un cabinet médical, voire accueillir des patients dans le postes de secours d'une FOB.
Mais ces projets, qui peuvent profiter à l'artisanat et à la construction locales, sont inscrits dans la stratégie militaire générale. Et ils n'handicapent pas les actions des autres nations dans la zone où la France est déployée : c'est la différence.
Les ACM, dont ce blog vous parle régulièrement, sont une vieille tradition française. C'est une façon comme une autre de "gagner les coeurs" : leur budget devrait être démultiplié cette année.
Les effectifs aussi, ils feront partie du secteur "non-cinétique" de la TF La Fayette. Actuelement, les deux TF (Korrigan et Dragon) mettent chacune en oeuvre une équipe CIMIC.