Les révélations du Times, ce matin, doivent aussi faire réfléchir, sur la température du moment : pourquoi l'Italie, et pourquoi maintenantn, alors que les faits commencent à dater un peu ? La séquence actuelle est en effet particulière : on accuse des Allemands de financer des misères faites à d'autres soldats alliés, aujourd'hui, c'est le tour des Italiens. Et, en fond, de papier, aux Français eux-mêmes. Trois pays dans lesquels l'engagement afghan est battu en brèche par l'opinion publique.
Trois pays qui ont donc, logiquement, refusé de renforcer leur effectif militaire, en Afghanistan.
Evidemment, ce ciblage, effectué par des médias différents, et pour des motifs peut-être différents, ne peut pas être le fruit d'un total hasard.
Reste à bien le décoder : est-ce pour faire détourner les yeux à la presse anglo-saxonne, qui s'est acharnée tout l'été sur les limites d'équipements de ses propres forces, en Afghanistan. Ou seulement, ramener à de meilleures intentions des gouvernements qui ne souhaitent plus envoyer davantage de troupes.