vendredi 3 juillet 2009

OTAN : le cauchemar de la famille (nombreuse) commence

Passée l'euphorie de la réintégration totale dans l'OTAN, l'enthousiasme est en train de doucement retomber chez ceux qui ont appris, et pour certains, apprennent juste, leur nomination à Bruxelles. Parmi les plus sceptiques figurent les chefs de... famille, et encore plus s'il s'agit d'une famille nombreuse car les écoles françaises (entendre, à programme scolaire français évidemment), à Bruxelles, ne courent pas forcément les rues, même si, évidemment, les écoles francophones ne manquent pas.
La scolarité représente jusqu'à un mois de solde de colonel, et évidemment, il n'y a pas que des colonels mutés à Bruxelles, ou à Mons. Autre problème, la taille des foyers de militaires sont souvent au-dessus de la moyenne française, même si je crois, aucune statistique n'est publique, sur le sujet.
Trouver une école pour les enfants, et trouver un toit, ensuite, car la capitale belge est très courrue. Et là encore, avec une famille nombreuse, cela se complique.
Certains optent donc tout bonnement pour le célibat géographique, qui peut s'avérer moins cher et moins compliqué à l'usage. Les affectations OTAN durent trois ans en moyenne : comme un poste parisien, pour lequel souvent les familles restent en province.
Evidemment, pour les aventuriers qui partent à SACT, avec le général Stéphane Abrial, c'est encore plus simple : il n'y a tout bonnement pas d'école française dans le coin. Ce sera donc l'anglais pour tout le monde.