Hubert Falco, a confié avoir pensé à son grand père, poilu en 14-18, en ravivant, ce soir, la flamme du soldat inconnu, sous l'arc de triomphe, à Paris. L'appel à la mémoire dans un registre aussi personnel et avec des mots simples a apparemment porté, à voir l'assentiment des têtes blanches présentes.
Plus prosaïquement, il a aussi confirmé la revalorisation des retraites des combattants, "conformément à la promesse du président de la République". Ce sera sa "première prioritaire budgétaire pour 2010". Le SEDAC a enfin annoncé sa méthode, faite de "simplicité, de concertation et de terrain".
Le pain ne manque par sur la planche, restructurations comprises. L'évocation du dossier semble bien confirmer nos informations de cet après-midi, qui annonçaient qu'Hubert Falco conserverait le dossier du suivi des restructurations, sujet sur lequel quelques uns attendaient qu'il trébuche, ce qui n'est pas arrivé.
Par contre, et sauf erreur de ma part, le mot "réserves" n'a pas été prononcé. Ce qui ne signifie pas grand'chose, puisqu'on ne l'entend guère, de toute façon.
L'emploi du temps d'Hubert Falco semble encore un peu nébuleux, le périmètre de ses fonctions définitives n'étant pas totalement cerné. Tout au plus sait-on qu'il a prévu d'être présent... le 19 juillet à la commémoration de la rafle du Vel d'Hiv.
De quoi laisser le temps de prendre connaissance des dossiers, des interlocuteurs, et de boucler son cabinet. Il perdra notamment dans un mois son chef de cabinet militaire, promu patron de la brigade logistique.